

LES PATHOLOGIES CARDIAQUES
FLUTTER ATRIAL
Le flutter atrial est une tachycardie atriale secondaire à une activation atriale incessante par un influx qui tourne en boucle dans l’oreillette
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ECG en flutter:

Illustration Dr TABOULET - site e-cardiogram

Ensemble des tachycardies qui naissent au-dessus de la bifurcation du faisceau de His et ont besoin de l'oreillette, du nœud AV ou des deux pour leur initiation ou leur persistance (AHA 2015 [1] et ESC 2019
[2]).
La dénomination repose sur le siège, le circuit emprunté et le mécanisme physiopathologique de l'arythmie (voir super schémas [3]). Les tachycardies atriales (fibrillation atriale, flutter et TAF) sont plus fréquentes que les arythmies atrioventriculaires (ex. tachycardies par réentrée intranodale ou tachycardies par réentrée AV via un faisceau accessoire). Ces dernières sont paroxystiques (à mode début initial et final brutal), surviennent chez des patients plus jeunes avec cœur sain et leurs fréquences sont plus rapides.
Le terme "TSV" (tachycardie supraventriculaire) s'utilise dans le langage courant en présence d'une tachycardie régulière dont l'identification précise est malaisée sur un ou plusieurs tracés consécutifs et qu'il y a volonté d'écarter une tachycardie sinusale, une fibrillation atriale ou une tachycardie ventriculaire.
Il inclut donc, dans ce cas, des TSV régulières à QRS fins mais aussi larges, c'est à dire essentiellement les arythmies atrioventriculaires, les TA focales et les flutters atriaux. La prévalence des TSV paroxystiques dans la population générale est mal connue [2].